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131 Titel
Autoren
Liang Chen

Begräbnistexte im sozialen Wandel der Han-Zeit: Eine typologische Untersuchung der Jenseitsvorstellungen

Während der Han-Zeit (202 v.Chr.– 220 n.Chr.) wurden in China den Gräbern Begräbnistexte beigegeben. Diese sollten der Kommunikation zwischen Diesseits und Jenseits dienen. Dieses Werk analysiert systematisch Begräbnistexte aus etwa 180 Gräbern und zeigt so die Entwicklung der Jenseitsvorstellung in Verbindung mit dem gesellschaftlichen Wandel in der Han-Zeit auf. Ein besonderes Augenmerk wird dabei auf die Form und materielle Beschaffenheit der Texte, ihre physische und symbolische Position im Grab sowie das Layout der Begräbnistexte und die in ihnen verwendeten Siegel gelegt. Durch die statistische Auswertung des geografischen und zeitlichen Auftretens der Begräbnistexte werden zudem die Verbreitungszentren identifiziert und regionale Interaktionen aufgezeigt. Außerdem wird der Zusammenhang zwischen dem Ausbruch von Epidemien und der Verbreitung der grabschützenden Texte in der Ost-Han-Zeit untersucht. Anhand ausführlicher Textanalysen wird anschließend der Frage nachgegangen, ob grabschützende Texte als Produkte des Volksglaubens oder des Daoismus anzusehen sind.

Arian Hopf

Translating Islam, Translating Religion : Conceptions of Religion and Islam in the Aligarh Movement

Das 19. Jhd. zeichnet sich durch eine koloniale Auseinandersetzung mit Südasien aus. Die Religionen Südasiens werden von den Europäern analysiert, kategorisiert und mit dem Christentum verglichen. Missionarische und orientalistische Kritik sowie die moderne Wissenschaft stellen für die Muslime Südasiens eine völlig neue Konfrontation dar. Das Ziel von "Translating Islam, Translating Religion" ist es, die muslimischen Antworten auf diese Konfrontation zu analysieren, die sowohl eine Übersetzung des Islam gemäß dem Referenzpunkt des Christentums als auch eine Anpassung des Religionsbegriffs selbst implizieren. Im Fokus steht hier die Aligarh-Bewegung, die sich intensiv in diese Debatten einbringt und versucht, eine Neuinterpretation des Islam vorzubringen.

Phillip Grimberg (Hrsg.), Grete Schönebeck (Hrsg.)

Vom Wesen der Dinge: Realitäten und Konzeptionen des Materiellen in der chinesischen Kultur

Dinge umgeben den Menschen in all seinem Tun. In seinem Alltagsschaffen wie in seinen Weihehandlungen ist er der Präsenz der Dinge ausgesetzt, häufig genug ohne diese immer (angemessen) wahrzunehmen. Will man mit dem französischen Soziologen Bruno Latour von den Rechten des Objekts sprechen, wie er sie in seinem Parlament der Dinge entwickelt, dann ist eines der Grundrechte der Dinge dasjenige Recht zu sprechen und gehört zu werden.
Von dieser Annahme ausgehend werden in diesem Band die Beweise materieller Kultur Chinas aus ganz verschiedenen Perspektiven und mit sehr unterschiedlichen methodischen Zugriffen untersucht. Das in den hier versammelten Aufsätzen abgebildete thematische Spektrum reicht u.a. von soziologischen Untersuchungen moderner Machtarchitektur und einer Ethnographie des Recyclings von Bauschutt im gegenwärtigen China über die literaturwissenschaftliche Analyse sogenannter „Dinggedichte“ bis hin zu Fragen sozialistischen Möbeldesigns und dem Problem des Kulturbegriffs in der chinabezogenen archäologischen Forschung. Allen Beiträgen gemein ist jedoch der Versuch, den Dingen dialogisch zu begegnen und diese dabei „zum Sprechen“ zu bringen.   N.B.: Aufgrund einer unvollständigen Herausgeberangabe auf der Titelei des Buches wurden sowohl die PDF-Datei des Buches als auch die PDF-Datei der Titelei am 24.11.2021 ausgetauscht.

 

 

Felix Otter

A Course in Reading Classical Newari: Selections from the Vetālapañcaviṃśati

A Course in Reading Classical Newari ist in zwei Teile gegliedert. Der erste Teil bietet in sechzehn Lektionen eine Einführung in Phonologie, Morphologie und Syntax des klassischen Newari ausgehend von der Literatursprache des späten 17. Jahrhunderts. Auch die in der Mehrzahl der in dieser Epoche verfassten Manuskripte verwendete Schrift (pracalita lipi) wird behandelt. Jede der sechzehn Lektionen schließt mit einer praktischen Übung ab. Teil zwei besteht aus zehn im Wortlaut unveränderten Lesestücken, die der bisher unedierten Newari-Fassung der Vetālapañcaviṃśati entnommen sind. Ein Schlüssel zu den Übungen, Verbverzeichnis und Glossar schließen den Band ab.

Alexander Follmann (Hrsg.), Judith Müller (Hrsg.), Gregor C. Falk (Hrsg.)

Aktuelle Forschungsbeiträge zu Südasien: 10. Jahrestagung des AK Südasien, 24./25. Januar 2020, Freiburg

Extended Abstracts der 10. Jahrestagung des AK Südasien, 24./25. Januar 2020 in Freiburg.

Sihui Meng

Les peintures murales des Cinq Dynasties du grand antiquaire C. T. Loo

Au cours de l’été 2003, alors que l’on préparait l’édition du Catalogue complet des oeuvres remarquables conservées au musée du Palais impérial de Pékin, un lot de peintures oubliées depuis près '' d’un demi-siècle a été retrouvé. Il s’agissait de peintures murales de tombes Tang (618-907) et de temples datant des Cinq Dynasties (907-960), des Song (960-1279) et des Yuan (1279-1368). Parmi toutes ces oeuvres, celles provenant d’un temple des Cinq Dynasties avaient un intérêt tout particulier. L’une d’elles représentait le grand bodhisattva Guanyin, assis dans la position du lotus. Il y avait également trois autres bodhisattva de même taille, debout et présentant des offrandes. La beauté des couleurs, l’aisance du trait, la simpEcité des formes attestaient d’une grande maîtrise. Malheureusement, elles avaient toutes subi des restaurations plus ou moins importantes. En les voyant, j’eus immédiatement l’intuition qu’elles venaient du même monastère qu’un ensemble de peintures murales qui se trouvait à l’étranger depuis les années 1920. [...]

Eric Rieth

Épaves, archéologie sous-marine et histoire de l’architecture navale

C’est en 1925 que le philologue et archéologue français Salomon Reinach (1858-1932), ancien directeur du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, écrivit ces lignes révélatrices de la fascination exercée sur ce scientifique par la Méditerranée et son patrimoine archéologique sous-marin. Si elles gardent, quatre-vingt trois ans après avoir été rédigées, toute leur force évocatrice, il est certain, en revanche, qu’elles ne traduisent plus les réalités de la recherche actuelle, que celle-ci concerne la Méditerranée, l’Atlantique, le Pacifique, l’Océan Indien ou encore les Mers de Chine. En effet, les fonds sous-marins sont désormais facilement accessibles grâce aux progrès de la plongée autonome à l’air. En outre, les profondeurs d’intervention sont de plus en plus importantes (60 m est la limite des plongées professionnelles scientifiques à l’air dans le cadre de la législation française) avec le recours aux mélanges gazeux tels que le Trimix ou le Nitrox et, pour les très grandes profondeurs, avec l’utilisation d’engins sous-marins. De plus, le patrimoine archéologique sous-marin et subaquatique — celui des fleuves et des lacs — n’est pas seulement constitué par les épaves de l’Antiquité. Les vestiges d’aménagements portuaires, les sites de mouillage, les dépotoirs représentent d’autres éléments tout aussi significatifs de ce patrimoine immergé. S’agissant des épaves, ce ne sont pas seulement celles de l’Antiquité qui sont désormais fouillées et étudiées, mais également celles du Moyen Age et de l’époque moderne. [...]

Yizhuang Ding

Histoire orale de la ville de Pékin

J’ai entrepris à titre expérimental d’utiliser les méthodes de l’histoire orale pour faire revivre les cent dernières années de Pékin. J’ai choisi de traiter le sujet de mon propre point de vue, c’est-à-dire à partir de mon expérience et mon histoire personnelle. Bien sûr, pour comprendre l’histoire d’une ville aussi riche, il faudrait non seulement s’appuyer sur des centaines d’entretiens et, en plus, compulser un grand nombre de documents afin de croiser les sources écrites et la mémoire orale. C’est dans cette direction que je m’efforce d’aller. Les questions théoriques relatives à l’histoire orale et sa méthode sont en Chine dans leur première phase d’élaboration. Les recherches en Occident, et en particulier en France, sont probablement beaucoup plus avancées. Ces dernières années, les travaux sur l’histoire de la ville de Pékin ont surtout été le fait d’historiens géographes intéressés à l’urbanisme ; d’autres publications, très nombreuses, appartiennent davantage à la vulgarisation et n’entrent pas dans le domaine scientifique. D’une façon générale, les recherches sur l’histoire de Pékin sont passablement en retard par rapport à celles qui concernent des villes plus récentes comme Shanghai, Wuhan ou Chongqing. Certes, quantité d’ouvrages sur les ruelles de Pékin, les hutong, ont été publiés, mais ils se limitent tous à une présentation de leurs noms, de leur histoire, des gens célèbres qui y ont vécu ou des anecdotes qui les concernent, sans s’intéresser à la vie des habitants ordinaires, à leurs souvenirs, leurs sentiments, alors que c’est justement eux qui composent le visage et l’âme de la ville.

Agnès Rouveret

Image et rituel dans la peinture funéraire de Poseidonia-Paestum au IVe siècle av J.-C.

Le site de Poseidonia-Paestum en Italie méridionale a livré un ensemble de peintures funéraires, datées entre le début du Ve siècle et les premières décennies du IIIe siècle av. J.-C., qui offre un témoignage exceptionnel sur les coutumes et les croyances de ses habitants. La cité est fondée, vers 600 av. J.-C., à la frontière avec le monde étrusque et campanien, par des colons venus de Sybaris en Calabre et passe sous l’hégémonie de groupes italiques, les Lucaniens, dans le dernier tiers du Ve siècle av. J.-C. C’est une manifestation d’un phénomène plus général qui frappe d’autres cités grecques, comme Cumes, ou étrusques, comme Capoue, et que les sources grecques décrivent en termes de « barbarisation ». Nous avons conservé, à propos de Poseidonia, un passage du philosophe pythagoricien de la fin du IVe siècle, Aristoxène de Tarente. [...]

Stéphane Verger

Le défunt de la grande tombe celtique de Hochdorf : du chef de famille aristocratique au roi bienheureux

La première phase historique de développement du monde celtique, ou période de Hallstatt (800-450 avant notre ère), est marquée, en Allemagne du Sud et en France de l’Est, par deux phénomènes simultanés : d’une part la montée en puissance d’un milieu aristocratique prospère dont les membres sont enterrés dans des tertres funéraires toujours plus grands avec des ensembles d’objets toujours plus riches ; d’autre part l’accroissement des échanges avec les cultures méditerranéennes - grecque, étrusque et nord-italiques. Les objets importés sont liés surtout à la culture du symposion grec, le banquet dans lequel la consommation du vin prend une signification à la fois festive, politique et religieuse. Au VIe siècle avant notre ère, de grands centres contrôlés par des familles aristocratiques puissantes se développent. Il peut s’agir de véritables villes, comme celle de la Heuneburg dans la haute vallée du Danube. Sur ce site, les nouvelles fouilles ont montré que l’habitat ne se limitait pas à la ville haute, que l’on connaissait depuis longtemps, mais comportait aussi une ville basse, qui s’étendait sur environ 80 hectares et avait une organisation régulière. Cette véritable ville, la plus ancienne connue au nord des Alpes, disposait d’un territoire agricole qui était partagé entre un petit nombre de grands lignages aristocratiques. Les membres les plus importants de ces groupes étaient enterrés dans de très grands tertres funéraires dispersés dans le territoire.Les institutions politiques de ces premiers grands centres celtiques sont mal connues. Il s’agissait sans doute d’un système tribal complexe dans lequel la charge suprême n’était pas héréditaire, mais plutôt élective, à l’intérieur du groupe restreint des grands chefs de lignages.

Pierre-Etienne Will

Entre routine bureaucratique et passion du métier sur la pratique médicolégale en Chine à l’époque des Qing

Comme tant d’autres choses en Chine, la médecine légale peut se prévaloir d’une très longue histoire. Certains documents administratifs découverts dans des tombes révèlent que les fonctionnaires locaux du début de l’ère impériale, sous les dynasties des Qin (221-206 av. J.-C.) et des Han (206 av. J.-C.-220 ap. J.-C.), pratiquaient déjà l’examen systématique des victimes d’homicides ou des personnes mortes dans des circonstances peu claires dans le but de déterminer les causes exactes du décès. A vrai dire nous en savons assez peu sur les principes, les techniques et les règlements qui régissaient la médecine légale en Chine à cette époque, et de même pendant les siècles suivants, ce qu’on est convenu d’appeler l’époque médiévale. En revanche la situation change du tout au tout avec la dynastie des Song (960-1269). Il est clair alors que la pratique médicolégale a atteint un niveau élevé de sophistication ; et si on peut l’affirmer, c’est sur la foi du premier manuel de médecine légale qui nous ait été conservé, le Xiyuan jilu (« Textes réunis pour laver les injustices »). Song Ci (1186-1249), son auteur, était un fonctionnaire judiciaire de la fin des Song du Sud, et la préface qu’il a donnée à son oeuvre date de 1247. Comme l’indique son titre, et comme le confirme sa préface, le Xiyuan jilu tirait une partie de sa substance de textes plus anciens, aujourd’hui perdus. On considère en général que la procédure suivie pour les autopsies à l’époque des Qing, qui nous concernera ici, tout comme les formulaires et les diagrammes utilisés pour rendre compte des observations faites, remontent à l’époque des Song du Nord (960-1127) et ont été mis au point sous les Song du Sud. [...]

Roberte Hamayon

Le chamanisme ou l’art de gagner sa chance grâce à des partenaires imaginaires

L'étude anthropologique d’une forme archaïque de chamanisme, celle rencontrée dans les sociétés sibériennes vivant de chasse, permet-elle de comprendre la récurrence de faits visant à « attirer la chance » ou « écarter la malchance », dans d’autres contextes? Est-ce là un élément religieux irréductible ?

Fabienne Wallenwein

Tackling Urban Monotony: Cultural Heritage Conservation in China’s Historically and Culturally Famous Cities

In einem sich mit hoher Geschwindigkeit urbanisierenden China und der damit einhergehenden Entstehung monotoner Stadtbilder gewinnt die Erhaltung lokaler Charakteristiken zunehmend an Bedeutung. Als Reaktion auf diese Entwicklung priorisieren die Zentral- und Lokalregierungen Anfang der 1980er Jahre zunächst den Schutz von 24 "Historisch und kulturell berühmten Städten". Das Buch betrachtet drei revitalisierte Wohngebiete in der Region Jiangnan. In Suzhou begann die Revitalisierung des Historischen Blocks Pingjiang mit der Konservierung seiner Hauptstraße unter strenger Einhaltung internationaler Standards. Als einer der Pilotstandorte für den UNESCO Managementansatz der Historischen Stadtlandschaft testet die Wasserstadt Tongli ein eigenes Modell zur Integration ihres Wohn- und Tourismusgebiets. In Shanghais Tianzifang wiederum ist die Transformation von Lilong-Wohnhäusern und Fabrikgebäuden in ein Kreativ- und Freizeitviertel das Ergebnis eines bemerkenswerten „Bottom-up“-Prozesses. Anhand dieser drei Pionierbeispiele argumentiert und demonstriert die Studie, wie sich "Historisch und kulturell berühmte Städte" von ihrem ursprünglichen Konzept zu einem mehrschichtigen Schutzsystem entwickelt haben.

Yucheng Wang

Les objects liturgiques du taoïsme à la lumiére des récentes découvertes archéologiques

La religion taoïste tient une place trés importante clans la culture chinoise. Elle a pour base les croyances religieuses des époques Qin (221-206) et Han (206-220) et les doctrines de Laozi et Huangdi, et s’est développée par combinaison de ces dernières et d'éléments nouveaux. Le taoïsme est indépendant du confucianisme et du bouddhisme, et constitue à leurs côtés le troisiéme pilier de la culture traditionnelle chinoise. Les croyances, l’objectif à atteindre et les méthodes pour y parvenir sont nettement différents de ceux du confucianisme et du bouddhisme. Les nombreux vestiges que le taoïsme nous a laisés ont une originalité artistique incontestable, et attirent l’attention tant par leur contenu que par leur aspect. Les premiers savants qui ont initié des rcherches à ce sujet avaient déjà noté ces particularités. Ainsi, en 1919, le célèbre sinologue français Edouard Chavannes, dlans un long article intitulé «Le jet des dragons», a fait une étude approfondie sur une fiche en jade de 928, dont le style est très marqué. Cet article avait apporté un éclaircissement sur les images figurant sur cette fiche, ce qui avait ouvert une nouvelle voie à l'étude du taoïsme en y donnant un niveau d’approfondissement jamais atteint par le passé. [...]

Wenkuan Deng

Les calendriers du IXe-Xe siècle et les almanachs d’aujourd’hui

Le contenu des calendriers traditionnels chinois s'est perpétué jusqu'au milieu du XXe siècle et ont eu une influence décisive sur l'ensemble de l'Asie orientale. Cette influence est demeurée ininterrompue en dehors de la Chine continentale, où les techniques calendaires et divinatoires, après les bouleversements de 1949, ont été sévérement critiquées et ont connu une brutale interruption de leur usage. Le contenu des calendriers qui était universellement connu est ainsi devenu inconnu aux chinois de Chine populaire, notamment pour les plus jeunes. Je ne suis pas une exception. De 1994 à 1995, grâce à l'invitation du Centre de promotion culturelle de Hong Kong, j'ai eu la chance et l'honneur de faire des recherches pendant trois mois sous la direction du professeur Rao Zongyi et ainsi de me pencher sur les almanachs de Hong Kong. En les comparant avec les calendriers de Dunhuang, j'ai été surpris de constater que leur contenu était pour tout ou partie identique, et qu'il m'était même possible sur la base des calendriers de Dunhuang de corriger les erreurs des calendriers contemporains. Pendant de nombreuses années, j'ai collectionné des almanachs couramment utilisés en Asie orientale afin de les étudier. Pour cela, j'ai obtenu l'aide du chercheur japonais Seo Tatsuhiko, du Singaporien Ku Cheng Mei, du Taïwanais Zongshan, de Lin Wushu de l'Université Sun Yatsen de Canton et de Wang Yucheng de l'Académie des sciences sociales de Chine. C'est grâce à eux que j'ai pu mener une recherche sur ce thème et profite donc de cette occasion pour leur exprimer ma gratitude. [...]

Jean-Pierre Drège

L’ imprimerie chinoise s’est-elle transmise en Occident ?

L’histoire du livre chinois naît dans les premières années du 20e siècle, avec les travaux fondateurs de Ye Dehui (Shulin qinghua, Propos purs sur la forêt des livres, préface de 1911) et de Shimada Kan (Kobun kyûsho kô, Etudes sur les livres anciens, 1905). Cette histoire se confond en réalité, et cela jusqu’à une période récente, avec une histoire des techniques de l’imprimerie chinoise, imprimerie par planches de bois gravées (xylographie), ainsi que par caractères mobiles de plusieurs matériaux (typographie). Cette direction est illustrée par l’ouvrage de Sun Yuxiu, Zhongguo tiaobanyuanhu kao ( Etude sur le développement de l’imprimerie en Chine, 1916), et même par celui de Thomas F. Carter, The invention of pnnting in China and its spread westirard (1925, réimpr. 1931, rééd. 1955) [ill. 1], Jusqu’à une période récente, l’approche n’a pas vraiment changé. Les spécialistes ont surtout concentré leur intérêt sur les techniques de reproduction et, parfois, sur les mérites respectifs des procédés extrême-orientaux et européens. Ce n’est que depuis quelques années qu’une nouvelle tendance se fait jour, qui traite d’une histoire du livre plus étendue et prend en compte le monde de l’édition. Depuis peu, sous l’influence de l’école française d’histoire du livre, représentée notamment par son fondateur, Henri-Jean Martin, et par Roger Chartier, les sinologues américains ont commencé de cultiver ce vaste champ de l’histoire du livre chinois, de sa production comme de ses usages.

Dun Liu

Un chapitre de l’histoire des mathématiques en Chine réexaminé: La procédure «de l’excédent et du déficit», le Livre sur les calculs mathématiques et les Chroniques du miroir d’Occident

La procédure «de l’excédent et du déficit» constitue une importante étape dans le domaine des mathématiques en Chine. Les récentes recherches montrent que bien avant l’achèvement des Neuf chapitres sur les procédures mathématiques (ca. début de notre ère), les mathématiciens avaient déjà une connaissance presque parfaite de cette méthode de calcul. La découverte à Zhangjiashan (Jiangling, Hubei) d’un ouvrage rédigé sur fiches en bambou datant des Han, le Livre sur les calculs mathématiques, en a apporté une ultime confirmation. Au Moyen Age, cette procédure avait été transmise en Europe par l’intermédiaire du monde arabe, pour y devenir durant la Renaissance une méthode universellement utilisée pour la résolution des calculs arithmétiques. Au XVIe siècle, elle retournait à son point d’origine, présentée dans les livres mathématiques apportés par les jésuites en Chiné. L’analyse de l’historique de sa transmission nous servira de fil conducteur afin de montrer la complexité du processus de propagation des connaissances scientifiques dans des mondes culturels différents et l’indispensable complémentarité des sources pour la recherche en histoire des sciences.

François Flahault

L' Étude des Contes: Ce que les contes nous apprennent sur l'homme

Dans la Grece ancienne, il y a deux mille cinq cents ans environ, les lettres se preoccupaient deja des mythes et des legendes. Comme les anciennes civilisations de Mesopotamie ou d'Egypte, les Grecs honoraient de multiples dieux et racontaient a leur sujet de nombreuses histoires. Les Grecs aimaient croire que dans un passe lointain, les hommes et les dieux avaient vecu plus proches les uns des autres et ils racontaient des legendes au sujet de heros - comme, par exemple, Promethee - qui n'etaient pas des dieux mais qui etaient tout de meme plus puissants que les etres humains Il aurait ete difficile aux intellectuels de l'antiquite grecque, et ensuite a ceux de l'empire romain, de rejeter entierement les croyances et les recits qui etaient intimement lies a leur culture. Cependant, il ne pouvaient pas non plus accepter tout a fait ces histoires invraisemblables et bizarres. Ils chercherent clone a se former une conception plus philosophique et plus abstraite des dieux en les debarrassant des faiblesses et des passions humaines que la mythologie leur attribuait. Ils chercherent egalement a donner un sens aux legendes apparemment absurdes qui entouraient les heros et les dieux. [...]

Pierre Pichard

Permanences et diversités du monastère bouddhique

Dans son expansion historique de l’Inde au Japon, le bouddhisme s’est établi dans des aires de cultures très différentes qu’il a plus ou moins profondément pénétrées, tout autant qu’il en a été localement façonné. Si un trait commun aux pays bouddhiques reste la présence de leurs monastères, ceux-ci ont également évolué dans une grande diversité, aussi bien dans leur organisation et leur fonctionnement que dans leur architecture dont les conceptions, les formes et les matériaux se sont adaptés aux traditions et aux techniques locales.
Une telle diversité ne permet pas de trouver une définition du monastère assez générale pour s’appliquer sans exception. La plus universellement acceptable serait : un lieu où résident des moines, mais déjà les monastères newar de Patan, au Népal, ne répondent plus à ce critère puisque qu’ils ne sont plus habités par une communauté. Pourtant, ils sont toujours considérés comme des monastères par les lignages bouddhiques qui habitent autour, en assurent le fonctionnement et dont les jeunes garçons viennent rituellement y passer quelques jours après une cérémonie d’initiation assimilée à une ordination temporaire. [...]

Johanna Hahn

Mythos und Moloch : Die Metropole in der modernen Hindi-Literatur (ca.1970-2010)

Die vorliegende Studie untersucht Hindi-sprachige Stadtliteratur in der Zeit zwischen 1970 und der Gegenwart. Anhand von populären Mythen wie der „trügerischen Stadt“ (māyāvī śahar), Figuren wie dem Flaneur und Orten wie der Teebude zeigt sie, wie regionalsprachliche Narrative eine Schnittstelle zwischen globalen und nationalen Diskursen und lokalen Erfahrungswelten bilden. Hindi-Stadtliteratur eröffnet einen kritischen Diskursraum für gesellschaftliche Selbstbefragungen im modernen Indien. Einerseits stabilisiert sie Identitätsvorstellungen, andererseits bietet sie Raum für alternative Vorstellungen von einem authentischen Zusammenleben in Delhi, Mumbai, Kalkutta und anderen nordindischen Großstädten. Erstaunlicherweise orientieren sich sowohl konservative als auch (neo)marxistische Alternativen an demselben Gedanken der idealisierten indischen Nation. Gerade utopische Erzählungen und Werke, in denen es um Bürgerschaft geht, schlagen mit der Frage nach dem „Eigenen“ eine Brücke zwischen dem nationalen Einheitsideal der Gründerjahre der indischen Republik und der postkolonialen Kritik der 1980er und 1990er Jahre. Stadtliteratur in Hindi bereichert damit intellektuelle und politische Debatten durch regionalsprachliche Lesarten von Vergangenheit und Gegenwart.

Rezensionen

Rezension von Johanna Hahn: Mythos und Moloch: Die Metropole in der modernen Hindi-Literatur (ca. 1970-2010). Heidelberg: CrossAsia-eBooks, 2020. Rezensiert von Justyna Kurowska für IQAS Autumn/Winter 2021.

 
Robert J. Zydenbos

A Manual of Modern Kannada

Kannada (auch bekannt als Canarese) ist eine der wenigen großen lebenden indischen Literatursprachen, die von der indischen Regierung aufgrund ihrer historischen Bedeutung und ihres literarischen Reichtums offiziell als klassische Sprachen anerkannt wurden. Sie wird heute von rund 65 Millionen Menschen gesprochen, ist die einzige Amtssprache des südindischen Bundesstaates Karnataka und gilt als eine der führenden modernen Literatursprachen Indiens. Dieses Handbuch wurde speziell für den Unterricht dieser dravidischen Sprache in einem akademischen Umfeld geschrieben, eignet sich aber auch für das private Selbststudium.

N.B.: Eine Liste mit "Corrigenda to A Manual of Modern Kannada" wurde am 20.12.2021 hinzugefügt.

Françoise Ged

Protection du patrimoine architectural, urbain et paysager en France

Responsable de l’Observatoire de l’architecture de la Chine contemporaine Ministère de la culture et de la communication La France et la Chine ont en commun de disposer d’un patrimoine d’une grande richesse : patrimoine architectural remarquable des villes et patrimoine architectural du quotidien. Sa qualité est liée au savoir-faire des hommes, au choix des sites et aux transformations successives que l’usage a imposé. Je commencerai par identifier brièvement les points communs et les différences entre les deux pays, puis j’évoquerai l’apparente contradiction entre patrimoine et modernité, avant d’exposer les principales étapes de la législation en France, les procédures et les compétences humaines nécessaires à l’application d’une véritable politique de mise en valeur durable des sites et des centres anciens.

Xiaocong Li

Réflexions sur l’occupation de l’espace dans le vieux Pékin

Les fonctions de la ville dans les sociétés anciennes et modernes présentent des similitudes et des différences qui s’expriment dans des structures urbaines particulières. L’occupation de l’espace à Pékin sous les dynasties Yuan, Ming et Qing apparaît comme l’émanation d’un régime centralisateur et autocratique, et plusieurs édifices révèlent par leur implantation comment ils servaient les différentes fonctions politique, économique, culturelle et sociale qui furent les leurs. Le choix des sites et le cadre dans lequel on édifia les bâtiments officiels de la capitale ont été influencés tant par l’environnement naturel que par des facteurs sociaux et culturels. Ainsi, autant dans la Zhongdu des Jin que dans la Cambaluc des Yuan, ou qu’à Pékin, capitale des Ming et des Qing, le micro-relief et le réseau hydrographique ont dès l’origine conditionné l’aménagement de la ville et décidé directement de son organisation spatiale, tout comme les stratégies politiques des dynasties successives et leurs façons d’administrer la capitale, ou encore les changements de statut des habitants et des ethnies résidant à Pékin ont marqué la ville de leur empreinte. Par ailleurs, la morphologie et l’organisation urbaines furent tributaires des conceptions traditionnelles de la pensée chinoise. L’emplacement et le plan de certains bâtiments n’ont pas été définis en raison de leur fonction réelle, mais d’après des règles héritées du passé, en accord avec les modèles culturels de la Chine, de sorte que la structure urbaine de Pékin, dans son évolution, n’a cessé de se renouveler. La structure territoriale de la ville, la vie de ses habitants et les transformations de la société urbaine sont étroitement liées; elles ont produit une structure spatio-culturelle propre à Pékin.

Michèle Pirazzoli-t'Serstevens

La céramique extrême-orientale à Julfar dans l’émirat de Ra’s al-Khaimah (XIVe-XVIe siècle), indicateur chronologique, économique et culturel

Ce qui subsiste de l’ancienne cité médiévale de Julfar s’étend sur la rive occidentale de la péninsule d’Oman, immédiatement au nord de la ville moderne de Ra’s al-Khaimah, dans l’émirat du même nom, aux Émirats Arabes Unis - De 1988 à 1995, dans le cadre d’un programme international de recherche sur la ville islamique, quatre missions archéologiques — une japonaise, une anglaise, une allemande et une française — ont travaillé à Julfar à l’invitation de la Direction des Antiquités et des Musées de Ra’s al-Khaimah. La mission française était dirigée par Mme Claire Hardy-Guilbert, directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique. Cette mission a mis au jour un matériel céramique extrême-oriental important dont l’étude a été confiée à Mme Marie-France Dupoizat et à moi-même. C’est ce matériel qui est présenté ici de façon succincte.

Pingfang Xu

La structure urbaine du vieux Pékin et sa protection

Capitale sous les Ming et les Qing, Pékin est généralement reconnue comme la dernière réalisation classique de l’architecture urbaine chinoise. Elle a été érigée à l’emplacement de Dadu, ou Cambaluc, la « Grande Capitale » des Yuan. Xu Da, le fameux général du début des Ming, ramena la muraille nord à hauteur des portes Desheng et Anding en 1368, mais celle du sud (située sous les Yuan au niveau de l’avenue Chang’an) a dû attendre que la ville redevienne capitale, en 1419, pendant le règne de l’empereur Yongle, pour être déplacée sur la ligne qui relie les portes Zhengyang, Chongwen et Xuanwu. Les limites de ce qu’on appelle la ville intérieure étaient fixées. Le vieux Pékin n’a néanmoins trouvé son visage définitif que deux siècles plus tard, avec la construction de la ville extérieure en 1553, durant le règne de l’empereur Jiajing.

Sebastian Sons

Arbeitsmigration nach Saudi-Arabien und ihre Wahrnehmung in Pakistan: Akteur*innen und Strategien der öffentlichen Sichtbarmachung

Arbeitsmigration nach Saudi-Arabien gilt in Pakistan aus wirtschaftlichen, politischen und kulturellen Erwägungen als systemlegitimierend und alltägliches Phänomen: Das Königreich agiert auf (sicherheits-)politischer, wirtschaftlicher und kultureller Ebene als einflussreicher externer Akteur in Pakistan. Es ist außerdem das wichtigste Empfängerland pakistanischer Migranten. Aus diesen Gründen werden kritische Themen im Zusammenhang mit Migration in der pakistanischen Öffentlichkeit kaum thematisiert und stattdessen tabuisiert. In den letzten Jahren haben allerdings neue pakistanische Öffentlichkeitsakteur* innen aus Zivilgesellschaft, Medien und von internationalen Organisationen begonnen, dieses Tabu herauszufordern. Sie wollen prekäre Arbeits- und Lebensbedingungen der Migranten, strukturelle Gewalt sowie die systemische Ausbeutung innerhalb des Migrationsprozesses medial sichtbar machen. Somit tragen die neuen Öffentlichkeitsakteur*innen zu einem medialen Wandel in Pakistan bei, der bestehende Narrative und Tabus zu Migration in Frage stellt. Das Buch analysiert basierend auf umfangreichen empirischen Daten, mit welchen Medienpraktiken und -strategien limitierte öffentliche Räume in Pakistan zu Migration durch diese Akteur*innen erweitert werden.

Gotelind MÜLLER (Hrsg.), Nikolay SAMOYLOV (Hrsg.)

Chinese Perceptions of Russia and the West: Changes, Continuities, and Contingencies during the Twentieth Century

Ziel dieses Buches ist es, Veränderungen und Kontinuitäten in der chinesischen Wahrnehmung Russlands und des Westens im 20. Jahrhundert zu untersuchen und dabei zu berücksichtigen, dass die jeweiligen Zuschreibungen und "Frontlinien" historisch kontingent waren: Wer und was repräsentierte "Russland" oder "den Westen" zu einer bestimmten Zeit und an einem bestimmten Ort? War "Russland" Teil des "Westens" oder nicht? Und wenn ja, in welcher Hinsicht? Welche Faktoren - ausländische oder einheimische - führten zu Veränderungen in der chinesischen Wahrnehmung und Repräsentation und warum? Mit solchen Fragen im Blick nahm dieses Buch Form an, das aus einem von der DFG-RFBR geförderten deutsch-russischen Projekt hervorging. Das deutsch-russische Forscherteam der Universität Heidelberg und der Staatlichen Universität St. Petersburg untersuchte das Thema gemeinsam mit Kollegen aus Festlandchina und Taiwan und konzentrierte sich dabei auf drei Hauptbereiche: 1. Das Feld der Sozialisation durch den Blick auf normative Beschreibungen Russlands und "des Westens" in chinesischen Schulbüchern, die Bilder des/der "Anderen" von Kindesbeinen an prägen; 2. das Feld der Literatur und chinesischer fiktionaler Darstellungen Russlands und "des Westens", die von einem chinesischen Lesepublikum konsumiert werden; 3. das Feld visueller und materieller Manifestationen, die Bilder des/der "Anderen" auf ihre eigene mediale Weise prägen und auch einem Publikum fernab rein diskursiver Ebenen und denen, die nicht aktiv danach suchen, zugänglich machen.

 

Carmen Brandt (Hrsg.), Hans Harder (Hrsg.)

Wege durchs Labyrinth: Festschrift zu Ehren von Rahul Peter Das

Wege durchs Labyrinth ist eine Festschrift zu Ehren von Professor Dr. Rahul Peter Das. Sie enthält deutsch- und englischsprachige Beiträge von Kollegen und Kolleginnen, Schülern und Schülerinnen sowie Weggefährten von Professor Das. Die hier versammelten Aufsätze bilden verschiedene thematische Schwerpunkte ab, die auch Professor Das in seinem umfangreichen wissenschaftlichen Oeuvre bearbeitet hat. Dazu gehören Sanskrit-Studien, historische Sprachwissenschaft, Texteditionen in neuindoarischen Sprachen, Soziolinguistik, südasiatische Religionsgeschichte, bengalische und Hindi-Literatur, Wissenschaftsgeschichte der Indologie/Südasienstudien sowie auch Tamilistik. Einige der Beiträge knüpfen direkt an Rahul Peter Das' Werk oder bestimmte Schriften an, während die Gesamtheit der Aufsätze seine verschiedenen Forschungsinteressen und unterschiedlichen methodischen Ansätze widerspiegeln.

Beitragende zu dieser Festschrift sind Carmen Brandt, Renata Czekalska, Ines Fornell, Eli Franco, Ratul Ghosh, Olav Hackstein, Hans Harder, Martin Kämpchen, Klaus Karttunen, Makoto Kitada, Frank J. Korom, Agnieszka Kuczkiewicz-Fras, Halina Marlewicz, Ulrike Niklas, Tatiana Oranskaia, Felix Otter, Adapa Satyanarayana, Britta Schulze-Thulin, Sabine Franziska Strich, Heinz Werner Wessler und Benjamin Zachariah.

Ninette Preis

Train Friends: Frauenfreundschaften im indischen Nahverkehrszug Ladies Special

Der Ladies Special, ein Nahverkehrszug ausschließlich für Frauen, fährt am Bahnhof ein. Kirti, Priscilla, Chandra und Nazeema eilen ins Abteil und ergattern einige der begehrten Sitzplätze. Die Frauen gehören der indischen Mittelschicht an, sind Berufspendlerinnen und treffen sich täglich mit ihren Zugfreundinnen im Ladies Special. Sie verbringen die eineinhalbstündige Fahrt mit Erzählen, Singen, Handarbeiten, Essen zubereiten und Einkaufen. Die ethnographische Arbeit zeigt, in welchem Kontext Zugfreundschaften entstehen und welche Bedeutung diese Freundschaftsform für die Frauen aus dem Ladies Special hat. Sie beschreibt die Aktivitäten und Gesprächsthemen der "train friends", untersucht die grundlegenden Werte dieser Beziehung und diskutiert diese vor dem Hintergrund des aktuellen Forschungsstandes im Bereich "Freundschaft" der Ethnologie und Nachbardisziplinen.

Danuta Stasik (Hrsg.)

Oral-Written-Performed: The Rāmāyaṇa Narratives in Indian Literature and Arts

The Rāmāyaṇa tradition is well known for an inexhaustible variety of forms and narrative structures transmitted by different media. Oral–Written–Performed examines selected textual, oral, visual and performing forms in which the Rāma story has functioned in Indian literature and arts. It also investigates the techniques that transform the Rāmāyaṇa narratives. The volume addresses the question how narratives become vehicles for literary conventions and ideologies expressive of diverse sectarian concerns, or cultural values. It is an excellent companion to earlier publications on the Rāmāyaṇa tradition and indispensable reading for students of South Asian literature, arts and religion.

Rüdiger Breuer (Hrsg.), Heiner Roetz (Hrsg.)

Worüber man nicht spricht: Tabus, Schweigen und Redeverbote in China

Selbst auferlegte bzw. gesellschaftlich oder staatlich auferlegte Redetabus haben die chinesische Kulturgeschichte stets ebenso begleitet wie Versuche, sie zu brechen oder zu umgehen. Nicht nur die Philosophie, Historiographie und Literatur haben in diesem Spannungsfeld gestanden, sondern auch das moralische und das bis heute mit Redetabus konfrontierte politische Handeln.
Worüber man nicht spricht versammelt elf Beiträge, die einen Bogen vom chinesischen Altertum bis in die Gegenwart spannen und das Thema aus verschiedenen Blickwinkeln heraus beleuchten. Untersucht werden: Fälle von Inzest in der chinesischen Antike; das Problem häuslicher Gewalt im gegenwärtigen China; die ursprünglich streng vertraulichen „Familienunterweisungen des Zhu Xi“; Ratgeberliteratur zu China mit ihren Empfehlungen und Verboten; die Kritik des republikzeitlichen Schriftstellers und Intellektuellen Lu Xun an Mechanismen der Macht; die Ausrichtung der Forschung zum ‚Buch der Wandlungen‘ (Yijing); politischer Faktionalismus im Einparteienstaat China; der Linguist Wei Jian¬gong und seine Rechtfertigungen sprachpolitischer Maßnahmen; das politische Engagement des Filmschaffenden Shi Hui in den 1940er Jahren sowie die Aktivitäten des Performancekünstlers He Yunchang im politischen und sozialen Kontext der Volksrepublik China. Auf diese Weise entsteht ein facettenreiches Bild von Tabus und Redeverboten in Geschichte und Gegenwart Chinas.

Dieter Riemenschneider

Gentle Round the Curves: Selected Essays on Indian Writing in English

Die fünfzehn Essays des Bandes Gentle Round the Curves stellen eine Auswahl meiner zahlreichen Veröffentlichungen zur englischsprachigen Literatur Indiens dar, die über einen Zeitraum von einem halben Jahrhundert entstanden. Sie belegen die zunehmende Kenntnis einer Literatur, deren Entwicklung thematisch einen Bogen schlägt vom realistisch geschilderten antikolonialen Widerstand der dreißiger und vierziger Jahre des 20. Jahrhunderts bis zu den nun auch formal wie stilistisch vielfältigen Ausprägungen gegenwärtigen Schreibens, wie ‚magic realism‘, ‚diasporan‘, ‚feminist‘ und ‚fantasy writing‘. Zugleich spiegeln diese Essays den kontroversen Diskurs um die ‚indische Qualität‘ der in einer Fremdsprache verfassten Texte wider, der bisher noch keinen Abschluss gefunden hat.

Die Essays widmen sich sowohl einzelnen Autoren wie der indischen Literaturkritik, dem ersten Auftritt feministischer Kurzgeschichten und moderner englischsprachiger Lyrik, dem Blick der Schriftsteller über die Grenzen Indiens hinweg wie der Diasporaliteratur, der Rolle von Natur und Landschaft und deren frühester bildlichen Repräsentation aus fremder Sicht sowie Texten, die der ‚fantasy literature‘ zuzuordnen sind. Eine Einführung des indischen Kollegen Professor Harish Trivedi, ein Literaturverzeichnis und ein eher nostalgisches Gedicht über den Autor und ‚sein‘ Land schließen Gentle Round the Curves ab, dessen Titel darauf anspielt, nicht nur die kurvenreichen Strecken im Himalaja vorsichtig zu umfahren, sondern sich auch als ‚Außenseiters‘ behutsam einer fremden Literatur und Kultur zu nähern. 

Judith Müller (Hrsg.), Juliane Dame (Hrsg.), Carsten Butsch (Hrsg.)

Aktuelle Forschungsbeiträge zu Südasien : 9. Jahrestagung des AK Südasien, 25./26. Januar 2019, Heidelberg

Extended abstracts der 9. Jahrestagung des AK Südasien, 25./26. Januar 2019 in Heidelberg.

Ulrich Unger, Reinhard Emmerich (Hrsg.)

Grammatik des Klassischen Chinesisch

Die vorher nur teilweise und nur unter Freunden und Schülern des Autors verbreitete Grammatik des Klassischen Chinesisch von Ulrich Unger erscheint hier nun als Ganzes. Eigentlich angelegt auf neun Bände, die etwa zwischen den Jahren 1980 und 2000 entstanden, wurde diese zur besseren Durchsuchbarkeit digital überarbeitet und zusammengefügt. Den Gegenstand, das Klassische Chinesisch, definiert Unger in der Einleitung als „die Sprache des 5. bis 3. Jahrhunderts v. Chr.“, der letzten Periode des Altchinesischen und der eigentlichen Werdezeit der chinesischen Kultur. Ungers Arbeitsweise war es, „die Kategorien der grammatisch relevanten Phänomene aus der Sprache selbst zu entwickeln“. Als bisher umfangreichste in westlicher Sprache erschienene Beschreibung der Klassischen Sprache soll die Publikation in diesem Format als Nachschlagewerk für die Fachwelt dienen, aber auch fortgeschrittenen Studierenden eine Hilfe sein und sie ein tieferes Verständnis des Klassischen Chinesisch erlangen lassen.

 

Michael Bergunder (Hrsg.)

Missionsberichte aus Indien im 18. Jahrhundert: Ihre Bedeutung für die europäische Geistesgeschichte und ihr wissenschaftlicher Quellenwert für die Indienkunde

In der Forschung hat die indische Missionsgeschichte des 18. Jahrhunderts bisher nur ungenügend Beachtung gefunden. Im Mittelpunkt des Aufsatzbandes, der einen Beitrag zur Schließung der Forschungslücke leisten will, stehen die Dänisch-Halleschen Missionare. Deren Missionsberichte stellen eine wichtige Quelle für die Indienkunde dar, die bisher weitgehend unerschlossen geblieben ist.

N.B.: Von diesem Sammelband können aus urheberrechtlichen Gründen nur die Beiträge auf CrossAsia-eBooks im Open Access veröffentlicht werden, bei denen die Autorinnen und Autoren ihre Zustimmung zur Online-Veröffentlichung erteilt haben.

Michael Bergunder (Hrsg.), Heiko Frese (Hrsg.), Ulrike Schröder (Hrsg.)

Ritual, Caste, and Religion in Colonial South India

This book explores the impact that notions of ritual, caste, and religion had on society in 19th-20th century colonial South India. The authors present detailed studies of Tamil and Telegu sources, with a particular focus on the newly established print media of the time. They show how these concepts played a crucial role in the formation of social, cultural, and religious identities.

N.B.: Von diesem Sammelband können aus urheberrechtlichen Gründen nur die Beiträge auf CrossAsia-eBooks im Open Access veröffentlicht werden, bei denen die Autorinnen und Autoren ihre Zustimmung zur Online-Veröffentlichung erteilt haben.

Maya Burger (Hrsg.), Nadia Cattoni (Hrsg.)

Early Modern India: Literatures and Images, Texts and Languages

This book presents recent scholarly research on one of the most important literary and historical periods of the Early Modern era from a wide range of approaches and perspectives. It contains a selection of contributions presented at the 12th International Conference on Early Modern Literatures of North India which provide fresh and new material as well as innovative methods to approach it.
The organizing principle of the volume lies in its exploration of the links between a multiplicity of languages (Indian vernaculars, Persian, Sanskrit), of media (texts, paintings, images) and of traditions (Hindu, Jain, Sikh, Muslim). The role of the Persian language and the importance of the translations from Sanskrit into Persian are discussed in light of the translational turn. The relations between various yogic traditions, especially of Nath origin, from Kabir and other sampradayas, are reconsidered.

Rezensionen
Richard David Williams in: Orientalistische Literaturzeitung, 117, 4-5 (2022)

Philip Angel, Siegfried Kratzsch (Hrsg.)

Deex Autaer von Philip Angel: Eine niederländische Handschrift aus dem 17. Jahrhundert über die zehn Avatāras des Viṣṇu

Die Erforschung der europäischen Repräsentation des Hinduismus in der Frühen Neuzeit weist immer noch erhebliche Lücken auf. Durch die Veröffentlichung der bisher fast unbekannten Handschrift von Philip Angel über die zehn Avatāras des Viṣṇu aus dem Jahre 1658 wird der Forschung auf diesem Gebiet eine wichtige neue Quelle erschlossen, die nicht nur für das Fachpublikum von Interesse ist. Der Text bietet faszinierende Einblicke in die Vorstellungswelt des Hinduismus und die zehn verschiedenen Erscheinungsweisen seines wohl wichtigsten Gottes Viṣṇu.

Ulrike Schröder

Religion, Kaste und Ritual: Christliche Mission und tamilischer Hinduismus in Südindien im 19. Jahrhundert

Seit die religionswissenschaftliche und kolonialgeschichtliche Forschung sich verstärkt der wissenschaftlichen Aufarbeitung von Dokumenten in den Archiven der Missionsgesellschaften zuwendet, ist der Wert solcher Quellen für eine religionsgeschichtliche Erforschung des Hinduismus in Südindien häufig herausgehoben worden. Weniger beachtet geblieben ist hingegen die Frage nach dem Beitrag der christlichen Mission zur Herausbildung von Kategorien wie „Religion“ und „Ritual“ im kolonialen Diskurs des 19. Jahrhunderts, sowohl auf einer globalen als auch auf einer lokalen Ebene. Eine gemeinsame Betrachtung beider Ebenen kann zeigen, dass zwischen ihnen im 19. Jahrhundert ein enger Zusammenhang bestand. Dieses Buch beschäftigt sich mit der Rolle von christlichen Missionaren im kolonialen Diskurs und der Wechselwirkung zwischen christlich-kolonialer Mission und lokalem hinduistischen Kontext in Südindien im 19. Jahrhundert. Diese Fragestellung wird exemplarisch am Beispiel des Missionars Robert Caldwell (1814-1891) aufgearbeitet, der als Missionar der anglikanischen Missionsgesellschaft SPG in Tirunelveli (Südindien) gewirkt hat. Das Buch will damit einen Beitrag leisten zur Verknüpfung bisher getrennter Themenfelder der Geschichte des Christentums und des Hinduismus in Europa und Indien sowie zum Verständnis der christlich-kolonialen Mission des 19. Jahrhunderts als Teil der globalen und lokalen Religionsgeschichte.

Carsten Butsch (Hrsg.), Alexander Follmann (Hrsg.), Judith Müller (Hrsg.)

Aktuelle Forschungsbeiträge zu Südasien: 8. Jahrestagung des AK Südasien, 19./20. Januar 2018, Köln

Extended abstracts der 8. Jahrestagung des AK Südasien, 19./20. Januar 2018 in Köln.

Andrei Dörre (Hrsg.), Stefan Schütte (Hrsg.)

Potentials and Challenges for Development in Naryn, Kyrgyzstan

After gaining independence in 1991, Kyrgyzstan experienced fundamental transformations of the political system, the economy and the sociocultural sphere. These transformations had various immediate impacts on the people’s daily life in terms of income generation, the provision with food and consumer goods, the management and use of locally available natural resources, as well as the availability of reliable social services, including health and education. Questions related to national belonging and religious identity represent another fundamental challenge of the post-Soviet era, requiring the search for new answers. Against this background, the student project focused on three thematic clusters including ten subprojects: I) ‘Economy: markets, trade, and agriculture’; II) ‘Connections and relations: rural-urban nexuses’; and III) ‘Culture and society: religion and identity’. The studies were conducted in close cooperation with the Naryn State University named after S. Naamatov located in Naryn Town, the administrative centre of Naryn Oblast’. Ten groups of up to three Kyrgyz and German students addressed specific issues through case study approaches applied in selected rural and urban settings of the province. The scope of the individual subprojects encompassed issues like the car trade and public transport system in Naryn Town, the bazaar economy of the city, trade and value chains of milk and other animal products, the management and utilisation of pastures and irrigation water, challenges related to drinking water supply, small-scale gold mining, endogenous development potentials, and the representation of national identity in the study region. This report includes a selection of the manifold results gained by the Kyrgyz-German student group, and presents six case studies addressing diverse topics

Marina-Elena Heyink

Where is Jawaharlal Nehru University? Tracking Changes in India's Higher Education Development

In recent years, the phenomenon of nationalism has evoked much attention when negotiating the institutional design of India’s universities. Justifiably rejecting the political project of naturalizing or essentializing the concepts of nation and nationhood, critical public and scientific discourse, however, often reduces nationalism to its symbolic or idealistic dimension. On the contrary, material structures of public institutional spaces have received little geographical attention when approaching national ideals, aspirations, conflicts, and controversies. This is despite the fact that constructed environments and spatial designs form a substantial link between the nation state of India and its public higher education in institutions. Arguing that space makes a difference, the paper in hand raises nationalism as a problem of simultaneous positioning. By tracking India’s higher education development through the example of Jawaharlal Nehru University campus space, I will not only focus on nationalism as a matter of symbol and categories of consciousness but also on the material dimensions of institutional design, namely building distribution, constructional aesthetics, and spatial accessibility. Thus, this work offers perspectives that extend beyond the idealization or demonization of the various notions of the Indian nation.

Raphael Pinheiro Machado Rehm

Small scale variability in soil hydraulic properties in a headwater catchment of the Indian Western Ghats

Die indischen West Ghats unterliegen einem Monsunklima, mit Niederschlägen bis über 3000 mm im Jahr. Da die Gebirgskette den Ursprung nahezu aller großen Flüsse in Indien bildet, haben die Eigenschaften der Kopfeinzugsgebiete eine dementsprechend große Bedeutung für den Wasserhaushalt des gesamten Indischen Subkontinents. Doch der bisher ländlich geprägte Pune-Distrikt in Maharashtra, steht durch die Nähe zu den Agglomerationsräumen Mumbai und Pune, vor einem starken demografischen und wirtschaftlichen Wachstum und ist damit zunehmend von einem Landnutzungswandel betroffen. Während diese Veränderungen aus Fernerkundungsdaten erschlossen werden können, sind Daten über die Veränderung der Bodeneigenschaften nur grobskalig vorhanden. Wasser beeinflusst eine Vielzahl von physikalischen, chemischen und biologischen Prozessen in der Natur und damit fast jeden Aspekt der Bodenentwicklung. Doch umgekehrt sind die Eigenschaften der Böden für hydrologische Größen, wie beispielsweise der Speicherung und Bereitstellung von pflanzenverfügbarem Wasser, entscheidend. Um also Änderungen in der Hydrologie einer Region nachvollziehen zu können, sind detaillierte Kenntnisse über die Auswirkungen von Landnutzungsänderungen auf die Bodeneigenschaften erforderlich. Diese Arbeit soll dazu beitragen, die Charakteristik tropischer Bodenformationen in den nördlichen Western Ghats zu verstehen und mögliche Auswirkungen unterschiedlicher Landnutzungen auf die Bodenqualität unter besonderer Berücksichtigung der hydrologischen Eigenschaften aufzuzeigen.

Rafael Klöber (Hrsg.), Manju Ludwig (Hrsg.)

HerStory. Historical Scholarship between South Asia and Europe: Festschrift in Honour of Gita Dharampal-Frick

Die Festschrift zu Ehren von Professor Dr. Gita Dharampal-Frick vereint eine Vielzahl an innovativen Beiträgen von Freunden, Kollegen und ehemaligen Studierenden zu den vielschichtigen Forschungsgebieten der Geschichte Südasiens, die Gita Dharampal-Frick in den letzten Jahrzehnten bereichert hat. Der Band deckt mehrere Jahrhunderte und facettenreiche Themen ab, die von transkulturellen Begegnungen zwischen Südasien und Europa, über Aspekte des kolonialen Diskurses, wie etwa der kolonialen Wissensproduktion oder der Aushandlung von Identitäten, wegweisende Ansätze der maritimen Geschichte des Indischen Ozeans bis hin zu vielfältigen Perspektiven auf M.K. Gandhi reichen.

Christof Zotter

Asketen auf Zeit: Das brahmanische Initiationsritual der Bāhun und Chetrī im Kathmandu-Tal

Auch nach ihrer Einpassung in die Reihe lebenszyklischer Rituale (saṃskāra) im ersten vorchristlichen Jahrtausend wurde die brahmanische Initiation (upanayana) überarbeitet und uminterpretiert. Heute wird sie beim vratabandha zusammen mit drei weiteren saṃskāras nebst Vor- und Rahmenritual vollzogen.

In diesem Buch wird mit einer Kombination von Textstudien und Feldforschung für eine bestimmte vedische Schule (den Weißen Yajurveda) und einen konkreten Kontext (das vratabandha der nepalischen Bāhun und Chetrī) untersucht, nach welchen Prinzipien Elemente verschiedener Ritualformen (saṃskāra, pūjā, homa etc.) kombiniert und an veränderte Zeiten und Situationen angepasst werden.

Die detaillierte Analyse der Form liefert auch einen Schlüssel zur Interpretation des komplexen Ereignisses vratabandha, in dem der Initiand vorübergehend zum Asketen wird, um an das Ritual herangeführt zu werden.

Rezensionen

Rezension von Christof Zotter, Asketen auf Zeit: Das brahmanische Initiationsritual der Bāhun und Chetrī im Kathmandu-Tal. Heidelberg: CrossAsia-eBooks, 2018. Rezensiert von Andrea Wollein (University of Toronto) in: International Journal of Hindu Studies 26 (2022).

 

Michael Bergunder (Hrsg.), Rahul Peter Das (Hrsg.)

"Arier" und "Draviden"

Die Frage nach der Geschichte beinhaltete zu allen Zeiten auch die Frage nach der eigenen Identität. Während der britischen Kolonialherrschaft im 19. Jahrhundert begründeten westliche Indologen und christliche Missionare unter Beteiligung Gelehrter der traditionellen einheimischen Wissenssysteme eine südasiatische Geschichtsschreibung, in der die Südasiaten als die Nachkommen unterschiedlicher Völker (insbesondere Arier und Draviden) betrachtet wurden. Diese orientalistischen Geschichtstheorien über Ereignisse, die tausende Jahre zurücklagen, fanden unter unterschiedlichen Vorzeichen Eingang in den politischen Diskurs, und in der Folgezeit wurden diese Projektionen in hohem Maße Bestandteil des Selbstverständnisses verschiedenster politischer Bewegungen und Parteien moderner südasiatischer Staaten. Heute mündet in Südasien fast jede Diskussion über die Vor- und Frühgeschichte beinahe automatisch in eine Debatte um soziale und politische Machtinteressen.
In jüngster Zeit sind es vor allem sogenannte hindu-nationalistische Kreise, die ihre politische Legitimation aus der Vorgeschichte zu ziehen versuchen. Der vorliegende Band leistet damit auch einen wichtigen Beitrag zur Aufhellung der geistigen Hintergründe des im deutschsprachigen Raum immer noch wenig verstandenen Phänomens des Hindu-Nationalismus.

N.B.: Der Beitrag von Edwin Bryant "Disput um die Vergangenheit" kann aus urheberrechtlichen Gründen nicht online veröffentlicht werden.

Michael Bergunder (Hrsg.)

Westliche Formen des Hinduismus in Deutschland: Eine Übersicht

Der vorliegende Band gibt eine problemorientierte, interdisziplinär angelegte Übersicht über westliche Formen des Hinduismus im deutschsprachigen Raum. Im Zentrum steht dabei die Frage, wie hinduistische Traditionen im kulturellen Kontext Europas adaptiert und reinterpretiert werden und welche Interdependenzen sich zu zeitgenössischen religiösen Bewegungen in Südasien feststellen lassen. Damit soll zugleich ein Beitrag zur konzeptionellen Durchdringung dieses Themenfeldes aus religionswissenschaftlicher Perspektive geleistet werden. Wichtige Gruppierungen, wie Hare Krishna (ISKCON), Transzendentale Meditation, Osho-Bewegung, Brahma Kumaris, Sai Baba, Thakar Singh werden einzeln besprochen und analysiert.

N.B.: Von diesem Sammelband können aus urheberrechtlichen Gründen nur die Beiträge auf CrossAsia-eBooks im Open Access veröffentlicht werden, bei denen die Autorinnen und Autoren ihre Zustimmung zur Online-Veröffentlichung erteilt haben.

Will Sweetman

Mapping Hinduism: "Hinduism" and the study of Indian religions, 1600-1776

The process by which Hinduism came to be constituted as an object of European study is often taken to be the most egregious example of the invention of a religion through the reification of disparate traditions of belief and practice an the projection of theological preconceptions or imperial ambitions. In this work Will Sweetman offers both a theoretical reconsideration of the status of the term Hinduism and an alternative historical account of its emergence in the eighteenth century based on consideration of early Dutch, English, French and German sources, demonstrating that its scope owes more to Indian ideas of religious affiliation as the time of its emergence more to the evolving modern concept of India as a geographical entity than either does to theological preconceptions or imperial ambitions.

Eveline Masilamani-Meyer

Guardians of Tamilnadu: Folk deities, folk religion, Hindu themes

The gods and goddesses that populate the Tamil villages and countryside are rarely called Śiva, Viṣṇu or Pārvāti and yet, they are understood to be forms or aspects of these pan-Hindu deities. Similarly, the ritual performed for the folk deities show traits antagonistic to Brahmanical values and yet, we find in them symbols and myths common to the “high” Sanscritic tradition. In the present work the author traces patterns and structures that help the reader understand the salient features of Tamil folk Hinduism and its differences to and similarities with the “high” tradition.

The book has chapters on the arrangement of the folk deities in the temple, the deities’ place in the ordered and wild space, their relationship with the pan-Hindu gods and goddesses and chapters on how the devotees connect to the folk deities through myths, rituals and worship. The great diversity and richness of the Indian folk religion and the ever greater assimilation of folk cults into the “high” tradition are topics that need to be explored in depth. The present book is a contribution towards this goal.

Markus Schleiter

Die Birhor - Ethnographie und die Folgen: Ein indischer "Stamm" im Spiegel kolonialer und postkolonialer Beschreibungen

Die Birhor sind eine indische "Stammesgruppe". Bekannt sind die Birhor als Spezialisten für Seilherstellung, Affenjagd, Heilkräuter und andere Waldprodukte. In diesem Buch untersucht der Autor die ethnographischen Darstellungen dieser Gruppe über Ansätze der Postcolonial Studies und zeigt dabei Widersprüche, aber auch erstaunliche Gemeinsamkeiten von den ersten kolonialen Berichten seit 1865 bis hin zu den neuesten Ethnographien. Anhand einer eigenen einjährigen „Teilnehmenden Beobachtung“ in deren Siedlungen deckt der Autor auf, dass diese Beschreibungen der Birhor – unter anderem als „unschuldige“ und „fröhliche“ „Jäger und Sammler“ – erhebliche ambivalente Konsequenzen für diese selbst haben. Diese Auswirkungen stehen in engem Zusammenhang mit der staatlichen Entwicklungsarbeit Indiens und umfassen Todesfälle durch Malaria.

 

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